Ma chère lectrice, mon cher lecteur,
Il y à quelques temps, j’ai eu une conversation très intéressante avec une personne qui partageait son opinion sur les hommes d’aujourd’hui. Selon elle, les hommes ne sont plus aussi forts qu’ils l’étaient autrefois. Elle les trouve plus vulnérables, disant qu’ils pleurent plus facilement et qu’ils sont souvent abattus rapidement. Ce point de vue m’a interpellé, car il reflète une vision traditionnelle de la masculinité qui, à mon avis, mérite d’être revisitée.
Je ne souhaite pas critiquer cette personne ni son expérience. Chacun a son propre vécu et ses propres perceptions, et ils méritent tous d’être respectés. Cependant, je pense qu’il est important de reconnaître les pressions immenses que les hommes ont subies pendant des générations. On leur a imposé le rôle de protecteur, de soutien indéfectible pour leur couple et leur famille. On leur a demandé d’être forts, de ne jamais montrer de signes de faiblesse, de toujours paraître invincibles.
Cette responsabilité constante de devoir être le pilier a empêché les hommes de se libérer de leurs émotions. Ils n’ont jamais eu la permission de pleurer, de montrer leurs sentiments ou d’exprimer leurs moments de vulnérabilité. Pourtant, pour moi, la véritable force aujourd’hui réside justement dans cette capacité à dire “stop” quand c’est nécessaire. La capacité de pleurer lorsqu’une émotion devient trop intense ne devrait pas être vue comme une faiblesse, mais comme une expression authentique de notre humanité.
La faiblesse, selon moi, ce n’est pas de montrer ses émotions, mais plutôt de les réprimer constamment. C’est enfermer ses ressentis dans des petites boîtes intérieures, ne jamais les confronter parce que la société nous a dit que c’était ainsi que les choses devaient fonctionner. Nous vivons dans un monde en évolution, où la liberté émotionnelle et sentimentale est de plus en plus reconnue. Il est crucial de préserver cette évolution.
Nous avons tous le droit, à un moment ou à un autre, de nous arrêter et de dire que ça ne va pas. Nous avons le droit de pleurer, de dire que nous ne sommes pas d’accord avec ce qui se passe autour de nous. Nous avons également le droit de ne pas fonder une famille, de ne pas correspondre à l’image stéréotypée de l’homme puissant et viril. L’essentiel est de trouver sa propre place et de jouer le rôle que l’on a choisi pour soi.
Il est également important de reconnaître que les rôles traditionnels de genre ne sont plus aussi rigides qu’ils l’étaient autrefois. Certaines femmes souhaitent peut-être assumer des rôles que l’on a historiquement attribués aux hommes, et c’est tout à fait légitime. Nous devons comprendre que la société a changé et que chacun doit pouvoir choisir son propre chemin.
À vous, qui lisez ces lignes, je vous invite à réfléchir à ces questions. Peut-être que vous ne serez pas d’accord avec tout ce que je dis, et c’est normal. Chacun a ses propres croyances et ses propres idées. Ce que je souhaite, c’est que nous puissions tous être nous-mêmes, sans avoir à endosser des rôles qui ne nous correspondent pas. Que l’on soit homme, femme ou autre, nous avons tous le droit de vivre authentiquement.
Laissons à chacun le libre arbitre et le choix de sa vie. À bon entendeur, mes chers lecteurs.
Avec bienveillance, À bientôt.
Cédric, Les Mains de l’Âme
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